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Par Sélénia1 le 18 Octobre 2010 à 15:32La fille de Rayon-de-soleil
Le bébé gorille était né au zoo. Sa mère, Lulu, ne produisait pas assez de lait pour la nourrir correctement; les gardiens du zoo sont donc intervenus. Tour à tour, travaillant en équipe, ils ont tenu le bébé gorille de deux mois dans leurs bras, 24 heures par jour, imitant la manière dont les vraies mamans gorille s'occupent de leurs petits. Le bébé a profité et est devenu une créature exceptionnellement aimante et douce. Les gardiens l'ont baptisée Binti Jua, ce qui, en Swahili, signifie « fille de Rayon-de-soleil ».
Comme elle était née en captivité, elle aimait sa vie de gorille de zoo. Elle grimpait dans les arbres de son enclos et s'amusait joyeusement avec les autres gorilles.
Il y avait un vieux gorille mâle, un énorme dos gris, qui n'avait jamais montré d'intérêt à se reproduire. Quelque chose l'a attiré chez Binti Jua et elle est devenue enceinte à l'âge de six ans.
Les gardiens étaient inquiets, car n'ayant pas eu de modèle du rôle maternel, Binti Jua ne serait peut-être pas préparée à s'occuper de son petit. Ils ont donc décidé de lui donner des leçons. Ils ont utilisé un animal en peluche pour remplacer le bébé et lui ont enseigné à donner le sein à son « bébé » et à le tenir constamment, comme le font les gorilles en liberté.
Elle a été une bonne élève et quand sa fille, Koola, est née, Binti Jua était la mère idéale. Ce mélange d'instinct maternel et d'aisance avec les humains ont fait d'elle, plus tard, une héroïne internationale.
Un jour, alors que Koola avait environ un an et demi, Binti Jua était dans son enclos extérieur et tenait son bébé comme à l'accoutumée. Les visiteurs du zoo appréciaient le spectacle des gorilles lorsque, soudain, un petit garçon de trois ans, qui jouait au bord de la clôture de l'enclos, a fait une chute de six mètres jusqu'au plancher de béton.
Il y a eu un bruit sinistre et la mère du petit garçon est devenue hystérique et s'est mise à crier à l'aide.
Immédiatement, Binti Jua, tenant toujours Koola, s'est rendue près de l'enfant inconscient. La foule retenait son souffle, terrorisée. Inconsciemment, les gens tendent à associer les gorilles au monstre de cinéma, King Kong. Que ferait ce gros singe avec le petit garçon?
D'abord, la maman gorille a levé le bras du garçon, comme pour vérifier s'il était en vie. Puis, doucement, elle a pris l'enfant et l'a serré tendrement sur sa poitrine. En le berçant doucement, elle s'est dirigée vers la porte que les gardiens du zoo utilisaient pour accéder à l'enclos. Lorsqu'une autre femelle gorille l'a approchée, Binti Jua a émis un grognement sourd, l'avertissant de s'éloigner. La porte était maintenant ouverte et les gardiens attendaient, accompagnés des ambulanciers qui avaient été mandés pour aider le petit garçon blessé. Le gorille a doucement déposé le garçon devant la porte et les ambulanciers ont amené le petit. Une fois la porte refermée, Binti Jua s'est dirigée lentement vers son arbre et a recommencé à s'occuper de son bébé.
Les spectateurs étaient abasourdis. L'évènement était assez dramatique en lui-même sans que le rôle de l'héroïne ne soit joué par un gorille. Binti Jua était l'héroïne idéale, ne recherchant ni la célébrité ni une récompense.
Le garçon s'est rétabli et il n'a pas gardé de séquelles de son aventure. Le monde s'est ému du geste de Binti Jua. Des lettres et des cadeaux sont arrivés de partout dans le monde. L'Américan Legion lui a décerné une médaille et une association de parents de la Californie l'a même nommée membre honoraire.
N'écoutant que son coeur, Binti Jua a fait ce que toute autre mère aurait fait : elle a protégé et aidé un enfant. Mais ce gorille ne s'est pas soucié que l'enfant soit d'une autre espèce que la sienne. Elle a fait montre des qualités que nous, les humains, considérons les plus estimables : l'amour et la compassion pour tous.
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Par Sélénia1 le 11 Octobre 2010 à 16:01a regarder sans aucune retenue .....d'autre belles images de nos amis les animaux sur mon autre blog :Bienvenue chez Lisbeth
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Par Sélénia1 le 8 Octobre 2010 à 11:34
Folembray / Mauvais traitement Un poney mal nourri meurt, deux autres survivent 1 contribution
Alors que gît sous la bâche la dépouille de l'équidé euthanasié, les deux autres poneys devraient retrouver très vite une pâture herbagée.
Alors que gît sous la bâche la dépouille de l'équidé euthanasié, les deux autres poneys devraient retrouver très vite une pâture herbagée.
La mairie de Folembray n'a pas traîné.
Dès qu'elle a eu connaissance du cas de maltraitance de trois poneys laissé dans une pâture… sans herbe (!) par des promeneurs, elle a sommé leur propriétaire d'agir.
Malheureusement, quand le vétérinaire s'est déplacé hier midi, il était trop tard pour l'un des animaux.
« Le professionnel a dû lui faire une piqûre mortelle pour ne plus faire souffrir la bête qui était en très mauvais état. Il m'a assuré qu'il ne pouvait rien faire d'autre. En clair, qu'il était trop tard », indiquait sur place Jean Gaillard, maire-adjoint de cette bourgade du canton de Coucy-le-Château.
À ses côtés, le propriétaire mis en cause avançait que « l'animal était atteint de flore intestinale. J'ai acheté ces trois poneys il y a quelques mois pour mes enfants, après le décès de leur maman.
Je pense que la bête en question était déjà malade. Car je viens les nourrir tous les jours. »
Solution provisoire : Les deux autres équidés sont eux aussi mal en point. Cela se voit à vue d'œil.
« Une solution provisoire a été trouvée », soulignait l'élu.
Et de poursuivre : « Une parcelle enherbée va être prêtée au propriétaire, le temps qu'il puisse trouver un terrain de repli. Car il est hors de question de laisser les animaux dans cet état. Je ne mets pas en doute sa bonne foi. Peut-être qu'il n'a pas vu ses bêtes dépérir en étant régulièrement à leur contact. Mais un regard extérieur parvient de suite à détecter un problème de nutrition au regard de la physionomie des bêtes. »
La brigade de gendarmerie de Coucy-le-Château a été avisée des faits et va ouvrir une enquête. « On devrait recevoir demain matin (NDLR : ce matin) le rapport du vétérinaire », faisait-on savoir hier soir à la gendarmerie.
Ludovic BARBAROSSA
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Par Sélénia1 le 8 Octobre 2010 à 11:26
Thor.
Le 20 avril 2010, ce pitbull terrier, âgé de 6 ans, a mordu un enfant,
blessé au flanc et au bras.
Pour le tribunal, l’animal, qui est à la fourrière depuis cinq mois, ne constitue pas un danger.
La justice lève le séquestre définitif de Thor, un pitbull terrier âgé de 6 ans. L’animal, qui est à la fourrière cantonale depuis cinq mois, a blessé un enfant de 7 ans dans une grande commune de la Rive gauche le printemps dernier.
«Il l’a pincé», déclare d’abord son maître. «Il l’a mordu», constate le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV). Quoi qu’il en soit, le Tribunal administratif vient de conclure au début du mois que le séquestre, voulu par l’Etat, était particulièrement sévère: «Rien n’indique que l’animal n’est pas maîtrisable en soi.»
Risque d’euthanasie
Le détenteur de Thor est un agent de police genevois. Très respectueux du règlement. Ainsi, il possède une autorisation pour détenir un chien potentiellement dangereux et se soumet régulièrement à un test d’évaluation sur la maîtrise de l’animal. Effectué par un éducateur agréé, cet examen a toujours été passé avec succès par le propriétaire.Depuis 2006, Thor est placé quelques jours par semaine chez l’ex-épouse du gendarme. L’an dernier, à deux reprises, le chien a été impliqué dans des altercations, relève le service: un chien errant a agressé la femme et Thor, tenu pourtant en laisse, avait répliqué pour défendre son maître. Une autre bagarre entre plusieurs chiens a eu lieu l’hiver dernier.
Mais en raison des témoignages divergents des différents propriétaires concernés, rien ne prouve que le chien du policier a mordu cette fois-ci. L’épisode le plus délicat remonte au 20 avril 2010. Ce jour-là encore, avant l’agression de l’enfant de 7 ans, c’est l’ex-femme du gendarme qui promenait l’animal. Thor portait, selon le SCAV, «une muselière inadaptée».
A-t-il été provoqué par les enfants présents? S’est-il simplement énervé à cause de leurs cris? Les circonstances restent floues. Toujours est-il qu’un rapport de l’Hôpital atteste des traces de morsures, de contusions et d’hématome sur le flanc gauche et sur le bras de la victime. Sa famille n’a pas déposé de plainte.
Mais le 21 avril, avant que le détenteur du chien ne soit entendu, le SCAV prononce le séquestre définitif.
Une mesure qui peut conduire, après enquête, à l’euthanasie de l’animal.
Craignant pour la vie de son chien, le policier, défendu par Me Maïssa Fattal, saisit la justice. Durant la procédure, il s’est longuement excusé et a assumé financièrement le préjudice causé à l’enfant.
Afin de limiter tout nouveau risque, il s’est ensuite engagé à fabriquer une laisse avec un mousqueton renforcé et vissé, puis à acheter une muselière à grille, plus adaptée.
Enfin, il a promis aussi qu’il sera désormais le seul à promener Thor.Pas de droit de visite
Durant ces cinq mois de séquestre, le policier s’est plaint de ne pas pouvoir revoir son protégé.Le SCAV n’a rien voulu savoir: des visites perturberaient l’animal qui ne comprendrait pas pourquoi son maître ne repart pas avec lui. Selon l’Etat, Thor est un chien récidiviste qui représente un danger pour la population.
Le tribunal en a décidé autrement. «Mon client et sa famille s’impatientent de revoir tout prochainement leur chien», conclut Me Maïssa Fattal.
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