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Par Sélénia1 le 20 Février 2016 à 17:32
L'art d'aimer
AIMER c'est :
Etre disponible, chaque fois que c'est possible.
Donner ce que l'on peut, sans attendre un retour.
Chasser l'indifférence, garder un coeur sensible,
Quand il faut choisir, le faire avec amour...Dire la vérité, lorsqu'on sait qu'on la doit.
Connaître le prix des larmes, calmer une âme stressée,
Soutenir ses voisins lorsqu'ils n'ont plus d'emploi !
Garder un coeur tout neuf, même quand il est usé...
Aimer :
: c'est un bouton de rose
Fragile et parfumé,
Que de toucher on n'ose,
De peur de l'abîmer.
Une chevelure d'ange
Dans une robe de velours
Fragile et sans défense
Qui a grandi un jour
Aimer :
c'est un parfum de femme,
Une créature de rêve ,
Un regard qui enflamme,
Une voix qui vous pénètre !
Un besoin de caresses,
Un monde de douceur,
Une soif de tendresse
Que partage l'âme soeur,
Avant que la vieillesse
Ne soit au rendez-vous
Montrez votre tendresse
A chaque instant du jour
Aimer :
c'est chanter et danser
Respirer et sentir,
Enlacer et bercer
Oublier de maudire
Voir un coucher de soleil
Entendre le bruit des flots
Voir planer dans le ciel
Les oiseaux tout là-haut
Grimper sur la montagne
Et se rouler dans l'herbe
Sentir dans nos campagnes
L'odeur fraîche de la terre
Aimer :
C'est protéger la vie
Vivre l'un pour l'autre
Partager : joies, soucis
Se battre côte à côte(Jean-Claude Brinette)
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Par Sélénia1 le 20 Mars 2013 à 18:13
Mars<o:p></o:p>
Adieu les jours sereins, et les nuits étoilées !
La neige à flocons lourds s'amoncelle à foison
Au penchant des coteaux, dans le fond des vallées
C'est le dernier effort de la rude saison.
C'est le mois ennuyeux, le mois des giboulées ;
Des frimas cristallins l'étrange floraison
Brode ses fleurs de givre aux branches constellées ; Là-bas un trait bronzé dessine l'horizon.
Le vieux chasseur des bois dépose ses raquettes ;
Plus d'orignaux géants, plus de biches coquettes,
Plus de course lointaine au lointain Labrador.
Il s'en consolera, dans la combe voisine,
En regardant monter sur un feu de résine
La sève de l'érable en brûlants bouillons d'or.<o:p></o:p>
Louis Honoré Fréchette<o:p></o:p>
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Par Sélénia1 le 20 Mars 2013 à 18:13
Mars<o:p></o:p>
Adieu les jours sereins, et les nuits étoilées !
La neige à flocons lourds s'amoncelle à foison
Au penchant des coteaux, dans le fond des vallées
C'est le dernier effort de la rude saison.
C'est le mois ennuyeux, le mois des giboulées ;
Des frimas cristallins l'étrange floraison
Brode ses fleurs de givre aux branches constellées ; Là-bas un trait bronzé dessine l'horizon.
Le vieux chasseur des bois dépose ses raquettes ;
Plus d'orignaux géants, plus de biches coquettes,
Plus de course lointaine au lointain Labrador.
Il s'en consolera, dans la combe voisine,
En regardant monter sur un feu de résine
La sève de l'érable en brûlants bouillons d'or.<o:p></o:p>
Louis Honoré Fréchette<o:p></o:p>
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Par Sélénia1 le 23 Septembre 2012 à 16:57
L'automne
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !
Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !
Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?
Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ...
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
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Par Sélénia1 le 14 Mai 2011 à 17:58
Chatte blanche, chatte sans taches,
Je te demande, dans ces vers,
Quel secret dort dans tes yeux verts,
Quel sarcasme sous ta moustache.<o:p></o:p>
Tu nous lorgnes, pensant tout bas
Que nos fronts pâles, que nos lèvres
Déteintes en de folles fièvres,
Que nos yeux ne valent pas.<o:p></o:p>
Ton museau que ton nez termine,
Rose comme un bouton de sein,
Tes oreilles dont le dessin
Couronne fièrement ta mine.<o:p></o:p>Pourquoi cette sérénité ?
Aurais-tu la clé des problèmes
Qui nous font frissonnant et blêmes,
Passer le printemps et l'été ?Devant la mort qui nous menace,
Chats et gens, ton flair, plus subtil
Que notre savoir, te dit-il
Où va la beauté qui s'efface,<o:p></o:p>
Où va la pensée, où s'en vont
Les défuntes splendeurs charnelles ?
Chatte, détourne tes prunelles ;
J'y trouve trop de noir au fond.<o:p></o:p>
(Charles Cros)<o:p></o:p>
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