• Dans le golfe du Mexique, la marée noire est devenue sous-marine

     

     

    Une nappe de pétrole mélangée à du dispersant, le 5 mai 2010 sur les côtes de Louisiane. (AFP Joe Raedle)

     

    Des océanographes ont scientifiquement établi la présence dans les profondeurs du golfe du Mexique d'un vaste panache d'hydrocarbures provenant du puits de BP, et dont la lente biodégradation peut présenter un risque pour l'écosystème, selon des travaux publiés jeudi.

     

    «En juin, nous avons détecté le panache se déplaçant lentement (O,27 km/h) au sud-ouest de l'endroit où se trouvait la plate-forme qui a explosé», précise Richard Camilli, chef de l'expédition scientifique et principal auteur de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 20 août.

     

    «Non seulement nous avons démontré qu'il existe bien un panache de pétrole dans le golfe du Mexique, mais nous avons également déterminé son origine et sa composition», a souligné ce chercheur, un des responsables du Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), plus grand institut mondial privé d'études océanographiques à but non-lucratif.

     

    «Jusqu'alors ce panache était considéré comme théorique», a-t-il rappelé, précisant qu'il n'était pas formé de «pétrole pur» mais que les échantillons prélevés contenaient de nombreux composants pétroliers toxiques.

    Lente biodégradation

    «Nous ne savons pas comment a évolué ce panache (depuis fin juin) car nous ne sommes pas retournés sur place», a toutefois précisé le chercheur lors d'une conférence de presse. Les analyses chromatographiques d'échantillons faites en juin ont relevé la présence de benzène, de toluène (un dissolvant), d'éthylbenzène et de xylène, des substances toxiques.

     

    Les chercheurs ont pu aussi établir que ce pétrole provenait bien de la marée noire ayant résulté de l'explosion le 20 avril de la plate-forme de BP Deepwater Horizon, et non de suintements naturels. La fuite du puits, à 1.500 mètres de fond, a été arrêtée mi-juillet après que 4,9 millions de barils de brut se furent déversés dans l'océan, mais la plus grande partie du pétrole reste aujourd'hui introuvable.

     

    Le panache s'étend sur au moins 35 km à plus de 900 mètres de profondeur et mesure 1,9 km de largeur sur près de 200 mètres de hauteur, ont relevé ces océanographes lors de l'expédition scientifique à bord d'un navire spécialement équipé.

     

    Ces chercheurs ont expliqué qu'étant donnée l'étendue de la masse de ce «nuage» sous-marin d'hydrocarbures diffus et sa biodégradation assez lente, il pourrait «subsister dans l'océan plus longtemps qu'on ne le pensait».

    Annonces contradictoires

    «Nombre d'experts ont tablé sur une biodégradation rapide des hydrocarbures (mais) ce n'est pas ce que nous avons observé», a relevé Richard Camilli. On ne sait pas encore si le risque présenté pour l'écosystème océanique est important car «nous n'avons pas déterminé la toxicité» du nuage, a expliqué Christopher Reddy, un géochimiste marin de l'équipe de recherche.

     

    «Nous ignorons également comment et pourquoi ce panache s'est formé», a-t-il ajouté, observant que le fait de connaître «son étendue, sa forme et sa profondeur et la direction dans laquelle il se déplace sera essentiel pour répondre à un grand nombre de ces questions».

     

    L'annonce de cette découverte intervient en pleine controverse sur le fait de savoir où se trouve le pétrole de la marée noire.

    Plus tôt cette semaine, des océanographes de l'Université de Géorgie (sud) ont estimé dans un rapport que près de 80% du pétrole serait encore dans l'océan.

     

    Ils ont ainsi remis en question les évaluations très optimistes du gouvernement américain début août selon lesquelles 74% du brut déversé avaient été éliminés par évaporation, biodégradation et récupération entre autres.

     


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    © Philippe Leblanc

    Le 12 août dernier, un père de famille narbonnais a acheté un morceau de viande dans une grande surface de la ville, qui s'est avéré renfermer un abcès purulent.

    Profondément écoeuré, ce consommateur a alerté les services vétérinaires.

    Au-delà de l'écoeurement...

    Un profond sentiment de dégoût. Lorsque ce jeune père de famille narbonnais a découvert l'horrible substance, il a bien failli s'écrouler.

    Âme sensible s'abstenir ! L'histoire commence le 12 août dernier.

    En ce jeudi, Gilles Gorgoni se rend, comme il en a l'habitude, dans sa grande surface préférée vers 17 h, pour y faire quelques emplettes.

    Il achète, entre autres, un rôti de porc né en France et élevé dans ce même pays, 8,48 euros.

    Le soir même, il organise un repas entre amis, à son domicile narbonnais.

    Il rentre chez lui et apprend par la bouche de son épouse que le dîner est annulé.

    A cet instant, l'homme ne sait pas encore que cette annulation vient peut-être de lui éviter un séjour à l'hôpital...

    Il décide de couper le rôti en deux pour le congeler.

    Quand soudain, il aperçoit un liquide visqueux, verdâtre, s'écouler de cette viande, semble-t-il, impropre à la consommation.

    Comme des boules de gelée verte s'échappent du morceau de porc.

    L'odeur est pestilentielle. Dégoûté, Gilles jure qu'il n'en restera pas là.

    Le lendemain, il se rend chez une connaissance, un boucher narbonnais pour le sonder.

    La réponse est claire : il s'agit d'un abcès interne purulent qui a éclaté dans le rôti.

    Impossible, a priori, à déceler pour le distributeur.

     

    Le magasin ne pouvait déceler ce problème

    Il se rend alors dans son magasin.

    Il discute avec le chef du rayon "boucherie" qui le rembourse.

    Mais aucun responsable du magasin n'est disponible. "Je ne comprends pas qu'aucun membre de la direction n'est pris la peine de me rappeler. Aujourd'hui (Ndlr : 20 août), je n'ai toujours pas de nouvelle. Le chef boucher m'a rappelé d'accord, mais ce n'est pas à lui que je veux dire le fond de ma pensée".

    Les services vétérinaires ont pris le dossier en charge.

    Selon toute vraisemblance, la faute est imputable à l'éleveur.

    La chaîne du contrôle qualité n'ayant pas connu de défaillance.

    Ni le grossiste, ni l'hypermarché ne pouvaient diagnostiquer un tel problème.

    Une certitude : Gilles Gorgoni n'est pas prêt d'oublier cette mésaventure d'un mauvais goût : "J'ai deux enfants de 10 et 2 ans. Quand je pense qu'ils ont failli manger ça. Ça me donne mal au ventre...".

     

     


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  •  matou noir, pas de nom malheureusement

    qui a besoin de se requinquer  car il ne pèse plus que 2,6 kg

     

    Il est FIV+, pas de cohabiaion possible ou alors dans une famille avec déjà un chat FIV+, et c'est ça qui l'a affaibli, de plus il a du mal à manger (petits soucis dans la gueule) et a vraiment besoin qu'un 2 pattes soit aux petits soins pour lui, pour le faire manger et faire en sorte qu'il reprenne un maximum de force.

    C'est un chat qui a été "oublié" lors d'un déménagement et qui a trouvé refuge dans une étable, une dame lui apporte à manger mais ne peut pas le recueillir dans sa maison.

     

    Il a 7 ans, les poils mi longs, super gentil et rétabli, il sera magnifique.

     

     

    Vous pouvez aider ce magnifique chat, soit en le parrainant, en faisant un don à l'association pour venir en aide pour les soins et la nourriture,

    soit en devenant ses nouveaux maitres.

    pour tous renseignements :

    me contacter

    lisbeth16@live.fr

     ou  Les-Felins057@live.fr

    ou bien sur leur blog

    http://felins.vefblog.net/

    article : la lacheté des hommes


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    Pauvre Jimmy !

     

                             Un matin de 2006, Jimmy est découvert  devant l'Association, les pattes en sang !

    Nous l'emmenons immédiatement chez le vétérinaire, qui diagnostique: mutilation des pattes avant !

    Son "propriétaire" lui a tout simplement coupé les phalanges et laissé devant l'Association ! Il a beaucoup de mal à se déplacer, et n'arrive pas à se défendre de ses congénères !

                             Mais comment peut on faire une chose pareille ? Il n'y a pas de mots assez forts pour qualifier un acte aussi barbare !

    Quant au soi-disant "propriétaire" de cette pauvre bête................!

    un propriétaire, non plutot un minable, et le mot est faible pour ma part

     

                             Jimmy est trés affectueux ; (encore un qui n'est pas rancunier envers la race humaine!)

    Il demande un parrainage, ou une adoption, sous condition d'un petit jardin.

    Merci pour lui.

     

     

     ETRE HUMAIN: qui est sensible à la pitié,compatissant,compréhensif;

    (avec humanité : avec bonté)

    ANIMAL: être vivant, capable de se mouvoir, dépourvu de paroles; 

    (ins.: personne stupide, grossière et brutale.)

     

     

    Ces deux définitions sont tirés du Petit  Larrousse 2006!

    A méditer ou à comparer !

     

    Jimmy se  retrouve à l'adoption, ne demande qu'une famille aimante

    et un petit bout de jardin pour pouvoir prendre le soleil .

    Si vous pensez etre cette famille, rendez vous sur le blog :

    http://felins.vefblog.net/

    ou me contacter,

    je ferais passer l'information.

     

    Un grand merci d'avance à celui ou celle qui pourra rendre heureux Jimmy

     


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  • Création pour le  concours organisé par La symphonie des Artistes

     


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