• Trois petites notes de musiques

    Yves Montand


    votre commentaire
  • Sous le ciel de Paris

    Yves Montand

     


    votre commentaire
  • Vidéo à partager

    Chanson de Francis Cabrel

    Il faudra leur dire


    votre commentaire
  • (plaidoyer pour la stérilisation)

     

    Je tenais à vous mettre cet article en ligne, très long à lire, très triste aussi, j'en ai eu les larmes aux yeux, mais une telle vérité, une telle réalité se doit d'être dite.

    Ce recit en pouvait pas rester sans être lu, très dur, les larmes aux yeux, je le mets aujourd'hui sur mes deux blogs afin de faire savoir au monde entier, ce qui peut arriver lorsque l'on abandonne son compagnon.

    la peur, la fain, la bagarre, le froid, la maladie, et souvent une mort atroce dans l'indifférence totale.

    C'est pour cette raison que je demande à toute personne désirant adopter un animal de bien réflechir avant car on s'engage pour une quinzaine d'années à aimer son compagnon, à le nourrir, le soigner, et non le laisser comme un sac poubelle ....

     

    Bonjour,

    Vous ne me connaissez pas, je suis juste une petite chatte de gouttière…

    J’ai oublié le nom que vous m’aviez donné petite.

    Je ne me souviens plus très bien de maman non plus.

    C’était il y a si longtemps. Et je suis restée si peu de temps avec elle… Je me souviens que les gens la trouvaient très belle, très gentille. Elle était écaille de tortue. Noir et rousse.

    Alors ses maîtres, très gentils par ailleurs lui ont laissé faire une portée pour avoir de jolis et gentils chatons comme elle…

    Notre papa, un illustre inconnu, je ne sais qui il est, sûrement un matou du quartier…

     

    Ils n’ont pas été déçus par notre naissance ! 5 frères et sœurs que nous étions.

    Deux noirs, un rouquin et moi et ma sœur, écaille de tortue comme maman. Moi au lieu d’être noire et rousse, j’étais bleue et crème…

    Magnifique disaient de moi les gens qui venaient nous voir.

     

    Nous étions en bonne santé, bien traités, alors forcément nos maîtres n’ont eu aucun mal à nous placer. Je suis partie à l’age de 8 semaines dans une famille gentille.

     

    J’avais droit aux câlins, à dormir dans leur lit. Ils m’avaient mis un beau collier avec des perles argentées et une jolie clochette.

    Nous habitions en appartement. Parfois la femme pestait après moi quand j’étais en chaleur et miaulais la nuit ou faisais pipi sur son canapé ; mais elle m’aimait bien je pense.

    Elle me prenait sur les genoux et j’adorais ses caresses et je ronronnais…

    Et puis… il y a eu beaucoup de cartons dans l’appartement.

    Et puis…les pièces se sont vidées

     

    On s’occupait moins de moi mais ce n’était pas grave. Ils étaient occupés, je comprenais.

     

    J’entendais parler d’une maison avec un jardin, qu’il y aurait des enfants bientôt…

    Et puis…

     

    Je n’ai pas compris. Le dernier carton est parti. Le monsieur m’a prise dans les bras et on a descendu l’escalier. Cet escalier qui m’intriguait tant et où je n’avais pas le droit d’aller…

     

    On est sorti. Et moi j’étais toute apeurée parce que je ne connaissais pas dehors. Il y avait de grands bâtiments. C’était immense en bas. Moi je voyais ça de mon 4ème étage. En bas, ca faisait peur.

     

    Il m’a posée par terre. Et j’ai trouvé bizarre la sensation de l’herbe sur mes coussinets habitués à la moquette. Une voiture a démarré juste à coté de nous, j’ai couru sous un buisson pour me réfugier…

     

    Je suis restée longtemps sous le buisson. J’ai attendu la nuit. Quand je suis sortie le monsieur était parti. J’ai attendu… Des jours entiers qu’il revienne me chercher. Il m’avait certainement oubliée…

     

    J’ai attendu… sous mon buisson.

     

    Et j’ai eu faim alors je suis allée vers les gens que je croisais.

    Certains étaient gentils et m’ont donné des caresses et à manger. Un peu.

    Mais d’autres m’ont chassée, m’ont frappée.

     

    J’ai attendu…

    J’ai fait connaissance avec les chats du coin. Des chats faméliques qui m’attaquaient…

     

    J’ai fait connaissance aussi avec les chiens.

    Plusieurs fois ils ont failli m’attraper et me tuer. Par chance j’ai réussi à leur échapper. Je voyais parfois des gens avec ces chiens.

     

    J’ai attendu. ..Longtemps.

     

    J’ai perdu mon joli collier, avec sa clochette.

    J’ai eu des bébés moi aussi, plusieurs fois, mais peu ont survécu…

     

    J’ai attendu… Et je suis tombée malade.

    Les yeux.

    J’avais si mal qu’à force de me gratter, j’ai perdu un œil.

     

    L’autre, je n’y voyais quasiment plus.

    Alors je suis restée sous mon buisson.

    Des gens gentils me donnaient à manger, juste à coté du buisson.

    Mais vous savez, dans ce quartier les gens comme les chats sont miséreux. Personne ne pouvait me soigner.

     

    Et puis un jour, alors que je sentais la fin peut-être arriver bientôt, j’avais perdu mes derniers chatons depuis peu d’une fausse couche, un monsieur est arrivé.

    Un jeune monsieur.

    Et bien que je n’étais plus très belle, borgne, le poil miteux, il m’a câlinée, m’a nourrie quelques jours.

    Il a regardé mes yeux et a pleuré. J’ai appris qu’il était étudiant en médecine. Et qu’il ne pouvait pas me recueillir, lui aussi.

    Et que c’est ça qui le faisait pleurer.

     

    Il faisait chaud ce jour là. Une jeune femme est arrivée avec ce monsieur. Elle avait une caisse. Je me souviens petite que les gens avaient une caisse comme celle là… alors je suis rentrée dedans. J’étais si fatiguée…

     

    Le voyage a été long. Il faisait très chaud dans la voiture. J’avais peur, j’avais soif. Je miaulais. La jeune femme me parlait, je me souviens. On est arrivé quelque part où on m’a soignée durant plusieurs jours.

    Je n’étais pas heureuse au départ en cage mais la dame était gentille, me nourrissait bien.

    Elle a soigné mon œil. A présent j’y vois un tout petit peu mais très mal. Elle m’a opérée aussi. J’avais un reste de placenta pourri dans l’utérus suite à ma fausse couche ; Cela m’aurait tuée.

     

    Et ces années dehors à me battre contre les chats et les chiens m’ont laissé en souvenir le fiv, le sida du chat.

    Aujourd’hui encore je déteste les chats et les chiens. J’en ai très peur, voyez vous.

     

    Maintenant je vais mieux... Je suis dans une association qui prend soin des chats comme moi, malades ou sauvages.

    Moi je ne suis pas sauvage. J’aime beaucoup les câlins.

    Nous sommes nombreux là-bas. Roméo, Baloo (lui a très peur des gens… il n’a pas connu comme moi petite la chaleur d’un foyer).

     

    Je me repose. Et je n’attends plus le retour de ce monsieur… Il ne reviendra jamais.

    Parfois je pense à mes frères et sœurs. Que sont-ils devenus, eux ? Attendent-ils eux aussi un monsieur ou une dame ?

     

    Un jeune étudiant en médecine pleurera-t-il sur leurs yeux malades ?

     

    Une jeune femme fera-t-elle 200 kilomètres en voiture pour eux ?

     

    Ma maman serait bien triste d’apprendre mon histoire…Et les gens qui l’adorent aussi…

     

    Ils disaient qu’ils la feraient opérer après une portée, ils ne pensaient pas que les gens auxquels ils m’avaient confiée feraient cela. Ils étaient si gentils, ils disaient…

     

    Le jeune étudiant en médecine m’a baptisée Cosette car j’habitais rue Victor Hugo.

    Cosette, j’aime bien. J’ai croisé Gavroche ( !) chez cette jeune femme.

    Elle l’avait fait castrer, il m’a dit.

    Oh bien sûr un mauvais moment à passer durant 24h…

     

    J’ai pensé à mes bébés.. à ceux qui ont survécu. Peut-être ont ils été adoptés…

    S’il vous plaît, vous qui les avez recueillis, faites les stériliser.

    Ils n’auront pas de chatons à vivre ce qu’a vécu leur grand-mère…

     

    Cosette à La Maison de l'Espoir Retrouvé

     

    Cette histoire est celle d'une petite minette trouvée à Alençon recueillie par La Maison de l’Espoir Retrouvé. Un bel endroit dont voici le site http://maisondelespoir.free.fr/.

    On peut parrainer les chats pour 5 euros par mois (Armelle était la marraine de Cosette)

     

    Cosette nous a quitté le 18 juin 2010 entourée de soins, de caresses qui semblaient l’apaiser et aussi pas ses congénères dont certains s’étaient couchés près d’elle. Cosette est restée un peu plus de 4 ans à la Maison de l’Espoir Retrouvé.

     

    Cette histoire véridique est racontée par Hélène, une protectrice qui se désespère de voir le message prônant la stérilisation encore si mal compris et si peu relayé.

    Hélène est la jeune femme qui est venue chercher Cosette , l’histoire a été reconstituée d’après le témoignage des habitants de l’immeuble où Cosette a été abandonné.

     

     

    Lisez-la, racontez-la, à vos amis et surtout à vos enfants car c'est sur eux que nous comptons pour que demain, un demain toujours trop éloigné, cessent de naître les fameuses portées de chatons "à donner contre bons soins".

     

     

    La stérilisation est un acte de protection

    C’est en effet le seul moyen de lutter contre la surpopulation des chats (et des chiens) en France. On estime qu’en France, chaque année un demi-million de chats et de chiens sont euthanasiés faute de trouver des maîtres !

     

    Bénéfice pour la santé et le comportement :

    Chez les femelles, lorsqu’elle est pratiquée avant les premières chaleurs (6 ou 7 mois), elle supprime le risque de tumeurs mammaires. Ce bénéfice disparaît lorsque la stérilisation est effectuée après l’âge de deux ans.

     

    Moins d’accidents chez les chats castrés :

    La castration augmente la longévité du chat qui sort en extérieur. Il limite ses déplacements et risque donc moins d’accidents sur les routes. Il se bagarre moins avec ses congénères par conséquent il est moins victime de morsures et de griffures entraînant souvent des abcès.

     

    Combattre les idées reçues :

    « Une chatte doit avoir une portée dans sa vie pour sa santé et son comportement » : FAUX Cette idée reçue n’a aucun fondement scientifique. Au contraire la gestation et la mise-bas peuvent présenter des risques pour l’animal.

    A savoir. La pilule contraceptive présente un risque pour la santé de la chatte et ne peut être administrée au long cours. Seule la stérilisation chirurgicale est conseillée.

     

    Renseignez-vous :

    Dans certains départements, voire certaines communes il est pratiqué des « campagnes de stérilisation » chaque année. Les vétérinaires participant à cette opération proposent des stérilisations à prix réduits. Renseignez vous auprès de votre mairie ou d’une association de protection animale (SPA ou autre).

     

    La stérilisation du chat :

    A quel âge ? Un chat (une chatte) peut être stérilisé à n’importe quel âge, mais il vaut mieux attendre sa maturité sexuelle, vers l’âge de 6 mois pour les chattes et 6 à 8 mois pour les chats.

    L’opération est rapide et parfaitement indolore. On retire chez la femelle les trompes, les ovaires et l’utérus. Chez le mâle, l’opération consiste en une ablation des testicules.

     

    Le mâle : une fois l’opération pratiquée devient beaucoup plus casanier et plus affectueux. Non seulement, il ne fuguera plus pour trouver une femelle à féconder, mais il perdra également la désagréable habitude de marquer son territoire en urinant. Enfin pour achever de vous convaincre il ne devrait plus participer à ces combats nocturnes qui mettent face à face tous les mâles du quartier et se terminent souvent par des blessures.

     

    A noter la castration chez le chat peut entraîner une prise de poids. Si tel est le cas, parlez en à votre vétérinaire qui vous aidera à adapter son alimentation. Le chat castré est également plus souvent sujet à des problèmes urinaires (calculs). Il est donc conseillé de toujours lui mettre un bol d’eau à disposition.

     

    La femelle : les chaleurs d’une chatte durent 3 semaines, sur une période de 8 mois. Elle émet des miaulements aigus, désagréables, attire tous les mâles du quartier, fugue et risque d’attraper des maladies infectieuses, ce qui vous oblige à l’enfermer chez vous. La stérilisation mettra fin à tout cela. La stérilisation de la chatte permettra aussi de limiter les risques des maladies graves (cancers des mamelles, utérus).

     

    Les bienfaits de la stérilisation :

    -éviter la surpopulation des animaux et, avec cela, éliminer le problème de l’abandon des chiens et des chats non désirés. C’est une manière aussi de diminuer le nombre d’animaux que l’on rencontre vivant dans de sales conditions et qui sont propices aux infections et aux maladies capables d’infection l’homme.

    - éviter à l’animal la souffrance et la frustration qu’il peut avoir durant les périodes de chaleur, et aussi éviter qu’ils s’échappent continuellement ou qu’ils se battent avec d’autres chats.

    Il y a des études qui assurent que la stérilisation évite à l’animal de contracter certaines maladies liées au processus de reproduction et à l’accouchement, dans le cas des femelles.

     

    CONCLUSION : faites stériliser vos chats et chiens pour leur bien être et ainsi arrêter la reproduction sans fin à la suite d'abandons.

     

    Cosette


    votre commentaire
  • LA VIOLENCE ENVERS LES ANIMAUX tend à être aujourd'hui reconnue comme un des signaux d'alerte à prendre très au sérieux dans l'étude de personnalité à risque.


    Des enquêteurs de terrain ont observé de façon générale que les maltraitances humaines et animales vont de pair. Dans certains pays, une coopération systématique et officielle s'est instaurée entre les travailleurs sociaux affectés aux enquêtes de maltraitance humaine et les enquêteurs des services de protection animale.

    La connaissance de ce phénomène et une surveillance croisée permettent de minimiser les conséquences tragiques de la violence.
    (sources : "enfant bourreau, adulte à risque" Le journal des Professionnels de l'enfance janv février 2004)

    Saviez-vous, que des violences ou des négligences dont les enfants sont victimes sont observées dans 80 % des foyers où des violences sont exercées sur des animaux;


    Dans 2/3 des familles où se produisent des violences domestiques, les animaux sont également maltraités;
    Trois criminels sur quatre ont maltraité l'animal.

    Les auteurs de violences sur l'animal commettent 5 fois plus fréquemment des violences sur les personnes;
    50 % des violeurs ont dans leur enfance commis des actes de cruauté sur l'animal et 15 % des violeurs violent aussi les animaux.


    De l'ensemble des travaux, on peut tirer le double constat suivant :
    1. Des violences ou des cruautés subies ou observées durant l'enfance peuvent générer ou favoriser ultérieurement des comportements violents ou cruels.
    2. Des violences sur l'animal ou des actes de cruauté exercées ou observées pendant l'enfance se trouvent fréquemment dans le passé d'individus se livrant à des violences ou à des actes de cruauté sur l'humain et/ou sur l'animal.


    [...] Et puisqu'il est admis que la violence exercée contre les animaux est liée à la violence exercée contre les hommes, il est logique d'affirmer l'exactitude de la position contraire : le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux [...]";
    (Sources : racines infantiles de la violence et la cruauté Pr Nouët LFDA);


     

    IL FAUT EN PROFITER POUR ENFONCER LE CLOU

    Il faut profiter du sentiment de délinquance qui augmente en France pour enfoncer le clou et alerter sur la maltraitance animale.


    La maltraitance animale n'est pas un exutoire, mais au contraire, c'est un signal d'alerte sur des individus à risque pour le passage à l'acte sur l'humain. Il est par conséquent, très important de punir sévèrement tout acte de maltraitance pour éviter la banalisation de la violence, l'inversion du sens des valeurs, etc..

    Sources : www.laposte.net/thematique/actualites/france/article.jsp?idArticle=20100728063700-pour-les-francais--la-delinquance-augmente&idAgg=actu_france;

     

     


    votre commentaire