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    « Le paradis des copines »

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    Votre amie  Sélénia


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  • Le dernier soupir.

     

    Recueil : Élégies (1830)

     

    Que fais-je encore ici ? — Pourquoi quand tout s'écroule

    Et tombe autour de moi dans les bras du néant,

    Pourquoi nager encore sur le flot qui me roule

    Au-dessus du gouffre béant ?

     

    Pourquoi rêver toujours et d'amours et de gloire,

    Quand chaque jour qui passe emporte mes amours ?

    Quand la gloire me pèse et comme une ombre noire

    Cache le soleil de mes jours ?

     

    C'est glaner trop longtemps au champ de la misère ;

    Sur la couche de paix allons-nous reposer :

    Mais qui va me payer à la fin du rosaire

    Tant de peines par un baiser ?

     

    Quelle femme viendra de sa voix angélique

    Consoler ma douleur et prier avec moi ?

    Femme que j'ai rêvée, ange mélancolique,

    Ô ma mère, ce sera toi !

     

    Toi seule !... et je voudrais que la main d'une amie

    S'unissant à la tienne au moment du trépas,

    Vînt clore de ses doigts ma paupière endormie,

    Et vers le ciel guider mes pas.

     

    Je voudrais, dans ses yeux tristes de ma souffrance,

    Entrevoir une larme, un regret, un soupir,

    Et que sa voix me dît au moins : « Bonne espérance,

    Pauvre ami qui va t'assoupir ! »

     

    Hélas ! Pendant le cours de ma triste carrière,

    Un jour m'est apparu qui me dit tout cela :

    Je fus heureux ! — Le temps va-t-il donc en arrière ?

    Ce jour n'est plus, — et me voilà !

     

    Me voilà, le front pâle et drapé du suaire,

    Et seul pour m'endormir de l'éternel sommeil,

    Et nul pour me guider dans le vaste ossuaire

    Où l'on ne voit plus le soleil !

     

    Qu'importe ! Allons toujours ! Dans le lit de chaux vive

    Où le vieux fossoyeur va descendre mon corps,

    Peut-être on est heureux, et l'oreille attentive

    Nous y berce à d'autres accords ?...

     

    Adieu donc, champ d'exil où l'amour est un songe,

    Les vertus de vains mots qu'on parle sans penser ;

    Adieu ! j'ai trop vécu d'un pénible mensonge...

    C'est Dieu que je veux embrasser !

     

     

     

    Louis Auguste Berthaud

     

     

    Pour toi mon ami de toujours

    on s'est perdu de vue si longtemps

    depuis que nous nous sommes revus, 

    que de bons moments passés ensembles, 

    entre chagrins et rire, 

    nous avions tant de choses à rattraper, 

    tant de choses à se dire....

    mais la vie en a décidé autrement,

    aujourd'hui, sur ton lit d’hôpital, 

    tu luttes pour ne pas partir

    ne pas partir si tôt, 

    ne pas partir trop tôt, 

    toi qui as encore toute la vie devant toi.

    mais la maladie en a décidé autrement, 

    encore quelques jours, 

    encore quelques heures, 

    tous les jours, je ne pense qu'à te revoir, 

    plein de vie, insouciant

    mais la vie en a décidée autrement...

    tu ne souffres pas, 

    mais ta vie se termine...

    tu seras toujours a mes cotés

    mon ami de toujours 

    ton amie Véronique qui te pleure

     

     

     

     


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  • Pour JUPITER, notre chat, tué d'une balle en pleine tête (Gaelle)

     

    Je m'appelais JUPITER et allais avoir deux ans dans quelques jours.

    Chat de race Main coon je faisais la joie et le bonheur de mes propriétaires Michel et Nicole BOUCHET et leur fille Gaëlle.

    Ce samedi 20 février 2016, me voilà parti rejoindre mon terrain de jeu et de contemplation comme je le fais tous les jours.

    C'est dans ce joli champ juste en face de chez moi, au milieu des montagnes ariégeoises que je me plais à jouer. Je ne suis pas inquiet, je me trouve à 50 mètres de mon domicile, la période de chasse est terminée, tous les gens de mon village me connaissent, m'apprécient et mes propriétaires ont toujours un œil sur moi.

    Il est 15h00 et le soleil brille dans mes grands yeux verts jusqu'au moment où brutalement la lumière s'éteint........me voilà couché sur le flanc, une balle 22 long rifle logée en pleine tête, c'est fini..........je ne rentrerai plus à 17h00 comme toujours, je n'ai même pas pu me défendre, mais contre qui où contre quoi ?

    Mes propriétaires vont s'inquiéter.......c'est sûr !

    Ce samedi soir, ne me voyant pas rentrer, ces derniers m'ont cherché toute la nuit mais en vain, je n'étais plus dans mon terrain de jeu favori et pour cause !

    Les recherches reprennent ce dimanche 21 février au petit matin mais des doutes, un bruit sourd entendu la veille, une voiture arrêtée près du lieu de mon assassinat, des langues qui se délient alertent ma famille qui me pleure déjà.

    Je n'ai pas disparu, on m'a fait disparaître et ils le savent.

    Il ne leur faudra pas longtemps pour retrouver l'auteur de cet acte cruel, un jeune garçon de 18 ans du village voisin dont la réputation n'a d'égale que l'ignominie de son geste.

    Lui aussi est allé « jouer » cet après-midi du 20 février, armé d’un 22 long rifle Mossberg équipée d'une lunette et d'un silencieux.

    Il s'est installé derrière un noyer et tel un sniper, dans un acte prémédité, m'a logé une balle subsonic à 30 mètres en pleine tête et dans le dos...lâcheté oblige !

    Afin de ne laisser aucune trace sur place et en plein jour il m'a jeté dans la malle de sa voiture et est allé me « balancer » à 3 km dans un ruisseau, dans l'espoir sans doute qu'une bête emporterai ma dépouille.

    Ce dernier, face à mes propriétaires prétextera avoir certes tué un chat mais que ce n'était pas moi et ils ont donc voulu vérifier...

    Malheureusement c'est au milieu d'une eau stagnante que mes propriétaires ont eu la tristesse et l'effroi de me découvrir après y avoir été conduit ce matin du dimanche 21 février par mon assassin lui-même.

    Pourquoi ?????

    Il n'est pas possible de comprendre l'incompréhensible, d'expliquer l'inexplicable et je sais qu'ils n'accepteront pas l'inacceptable.

    Aujourd'hui je repose près d'un figuier, chez moi et je laisse malgré moi une famille dans la peine, la douleur et l'incompréhension.

     

    JUPITER n'est plus là, rien ne pourra le faire revenir ni même le remplacer.

    Aujourd'hui nous avons fait appel à la justice dans le but de faire condamner l'auteur de cet acte ignoble afin que cela ne se reproduise pas chez vous comme chez nous mais l'action est difficile et nous nous sentons bien seuls.

    C'est pourquoi je vous remercie de partager cette page un maximum auprès de vos amis, contact, associations......tout soutien nous est indispensable.

    Merci

    Gaëlle BOUCHET

     

    Notre de Sélénia :

    Récit trouvé sur mon mur Facebook pour diffusion massive, je voulais juste le faire partager afin que des tels actes aussi horribles, ne continuent pas, un animal est pour beaucoup de maître un être auquel on tient énormément, un membre de la famille...

    Que de tels actes soient punis en conséquence, car cela laisse toujours une personne dans la détresse....

     

    a partager un maximum merci  


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