• Un chien s'est retrouvé, samedi dans une bien mauvaise posture, à Bessèges, bloqué au premier étage sur un étroit toit de tuiles.

    Pour des raisons médicales, la présence de l'animal, appartenant à un couple, était devenue incompatible avec la grossesse de la dame. Et les propriétaires ont dû s'en séparer temporairement, jusqu'à la venue du bébé. D'autant que, semble-t-il, ils ont été obligés de s'éloigner quelque temps.
     

    C'est donc un ami qui les a sortis de cette impasse en leur proposant d'assurer la garde de l'animal.


    Ici commence les avatars de cette pauvre bête qui d'ailleurs va partager le triste sort d'un congénère.


    En effet, le nouveau maître, gravement malade, trouve refuge, pour un jour ou deux, à Alès, chez un ami, et laisse les chiens à son domicile.

    <script language=javascript>cachePubVide('pubCarreEdit');</script>Malheureusement, la situation va durer.
    Les chiens, abandonnés à leur sort, vont s'en prendre à une fenêtre qui, mal fermée, cède sous la colère des deux bêtes.
    Et l'animal se retrouve sur le rebord étroit d'une devanture en tuiles, au point que les voisins devront alerter la police municipale.


    Intervenant avec une nacelle, policiers et employés municipaux n'ont pu éviter la chute, heureusement sans gravité, de ce pauvre animal.


    Mais ils ont recueilli, abreuvé et nourri les deux captifs avant de les confier à la SPA. 

    Deux bêtes qui dans cette mésaventure ont perdu quelques kilos.


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  • Dans le golfe du Mexique, la marée noire est devenue sous-marine

     

     

    Une nappe de pétrole mélangée à du dispersant, le 5 mai 2010 sur les côtes de Louisiane. (AFP Joe Raedle)

     

    Des océanographes ont scientifiquement établi la présence dans les profondeurs du golfe du Mexique d'un vaste panache d'hydrocarbures provenant du puits de BP, et dont la lente biodégradation peut présenter un risque pour l'écosystème, selon des travaux publiés jeudi.

     

    «En juin, nous avons détecté le panache se déplaçant lentement (O,27 km/h) au sud-ouest de l'endroit où se trouvait la plate-forme qui a explosé», précise Richard Camilli, chef de l'expédition scientifique et principal auteur de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 20 août.

     

    «Non seulement nous avons démontré qu'il existe bien un panache de pétrole dans le golfe du Mexique, mais nous avons également déterminé son origine et sa composition», a souligné ce chercheur, un des responsables du Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), plus grand institut mondial privé d'études océanographiques à but non-lucratif.

     

    «Jusqu'alors ce panache était considéré comme théorique», a-t-il rappelé, précisant qu'il n'était pas formé de «pétrole pur» mais que les échantillons prélevés contenaient de nombreux composants pétroliers toxiques.

    Lente biodégradation

    «Nous ne savons pas comment a évolué ce panache (depuis fin juin) car nous ne sommes pas retournés sur place», a toutefois précisé le chercheur lors d'une conférence de presse. Les analyses chromatographiques d'échantillons faites en juin ont relevé la présence de benzène, de toluène (un dissolvant), d'éthylbenzène et de xylène, des substances toxiques.

     

    Les chercheurs ont pu aussi établir que ce pétrole provenait bien de la marée noire ayant résulté de l'explosion le 20 avril de la plate-forme de BP Deepwater Horizon, et non de suintements naturels. La fuite du puits, à 1.500 mètres de fond, a été arrêtée mi-juillet après que 4,9 millions de barils de brut se furent déversés dans l'océan, mais la plus grande partie du pétrole reste aujourd'hui introuvable.

     

    Le panache s'étend sur au moins 35 km à plus de 900 mètres de profondeur et mesure 1,9 km de largeur sur près de 200 mètres de hauteur, ont relevé ces océanographes lors de l'expédition scientifique à bord d'un navire spécialement équipé.

     

    Ces chercheurs ont expliqué qu'étant donnée l'étendue de la masse de ce «nuage» sous-marin d'hydrocarbures diffus et sa biodégradation assez lente, il pourrait «subsister dans l'océan plus longtemps qu'on ne le pensait».

    Annonces contradictoires

    «Nombre d'experts ont tablé sur une biodégradation rapide des hydrocarbures (mais) ce n'est pas ce que nous avons observé», a relevé Richard Camilli. On ne sait pas encore si le risque présenté pour l'écosystème océanique est important car «nous n'avons pas déterminé la toxicité» du nuage, a expliqué Christopher Reddy, un géochimiste marin de l'équipe de recherche.

     

    «Nous ignorons également comment et pourquoi ce panache s'est formé», a-t-il ajouté, observant que le fait de connaître «son étendue, sa forme et sa profondeur et la direction dans laquelle il se déplace sera essentiel pour répondre à un grand nombre de ces questions».

     

    L'annonce de cette découverte intervient en pleine controverse sur le fait de savoir où se trouve le pétrole de la marée noire.

    Plus tôt cette semaine, des océanographes de l'Université de Géorgie (sud) ont estimé dans un rapport que près de 80% du pétrole serait encore dans l'océan.

     

    Ils ont ainsi remis en question les évaluations très optimistes du gouvernement américain début août selon lesquelles 74% du brut déversé avaient été éliminés par évaporation, biodégradation et récupération entre autres.

     


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    © Philippe Leblanc

    Le 12 août dernier, un père de famille narbonnais a acheté un morceau de viande dans une grande surface de la ville, qui s'est avéré renfermer un abcès purulent.

    Profondément écoeuré, ce consommateur a alerté les services vétérinaires.

    Au-delà de l'écoeurement...

    Un profond sentiment de dégoût. Lorsque ce jeune père de famille narbonnais a découvert l'horrible substance, il a bien failli s'écrouler.

    Âme sensible s'abstenir ! L'histoire commence le 12 août dernier.

    En ce jeudi, Gilles Gorgoni se rend, comme il en a l'habitude, dans sa grande surface préférée vers 17 h, pour y faire quelques emplettes.

    Il achète, entre autres, un rôti de porc né en France et élevé dans ce même pays, 8,48 euros.

    Le soir même, il organise un repas entre amis, à son domicile narbonnais.

    Il rentre chez lui et apprend par la bouche de son épouse que le dîner est annulé.

    A cet instant, l'homme ne sait pas encore que cette annulation vient peut-être de lui éviter un séjour à l'hôpital...

    Il décide de couper le rôti en deux pour le congeler.

    Quand soudain, il aperçoit un liquide visqueux, verdâtre, s'écouler de cette viande, semble-t-il, impropre à la consommation.

    Comme des boules de gelée verte s'échappent du morceau de porc.

    L'odeur est pestilentielle. Dégoûté, Gilles jure qu'il n'en restera pas là.

    Le lendemain, il se rend chez une connaissance, un boucher narbonnais pour le sonder.

    La réponse est claire : il s'agit d'un abcès interne purulent qui a éclaté dans le rôti.

    Impossible, a priori, à déceler pour le distributeur.

     

    Le magasin ne pouvait déceler ce problème

    Il se rend alors dans son magasin.

    Il discute avec le chef du rayon "boucherie" qui le rembourse.

    Mais aucun responsable du magasin n'est disponible. "Je ne comprends pas qu'aucun membre de la direction n'est pris la peine de me rappeler. Aujourd'hui (Ndlr : 20 août), je n'ai toujours pas de nouvelle. Le chef boucher m'a rappelé d'accord, mais ce n'est pas à lui que je veux dire le fond de ma pensée".

    Les services vétérinaires ont pris le dossier en charge.

    Selon toute vraisemblance, la faute est imputable à l'éleveur.

    La chaîne du contrôle qualité n'ayant pas connu de défaillance.

    Ni le grossiste, ni l'hypermarché ne pouvaient diagnostiquer un tel problème.

    Une certitude : Gilles Gorgoni n'est pas prêt d'oublier cette mésaventure d'un mauvais goût : "J'ai deux enfants de 10 et 2 ans. Quand je pense qu'ils ont failli manger ça. Ça me donne mal au ventre...".

     

     


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  • Rodez. Disparitions suspectes de chiens


     

    Elle est pressée de raconter, d'interpeller, de dénoncer. D'où cette précipitation dans la voix. Cette exubérance aussi dans le propos. C'est avec colère et amertume que Gisèle, 60 ans, revient sur les événements du 2 juin. Ce jour-là, son chien, Chou noir, un caniche de trois ans, a disparu près de chez elle, à proximité de Rodez. « ça s'est passé très vite, se souvient-elle. Mon chien était dans le jardin très agité. Il a fini par pousser le portail et sortir. Je me suis mise à sa poursuite et je l'ai vu sur la place du village. » Puis tout s'est accéléré. « Il a reniflé des herbes au milieu de plusieurs véhicules. Les voitures ont démarré et il n'y avait plus de chien. » Gisèle en est persuadée. « On a volé mon chien affirme-t-elle. La vue était dégagée de tous les côtés. Il n'a pas pu se volatiliser. »

    La veille, dans un hameau voisin, un autre canidé avait été raflé. « Le propriétaire a entendu des pas et des aboiements dans la nuit. Quand il est sorti, c'était trop tard son border collie n'était plus dans le jardin », rapporte Gisèle.

    Et le phénomène n'est pas marginal. Ces derniers jours, deux autres chiens ont également été subtilisés dans la région de Rignac. « En Aveyron, il y a eu une bonne dizaine de vols cet été », indique cette retraitée de l'enseignement. C'est aussi le cas dans le Puy de Dôme où 25 chiens ont été enlevés en mars. « Mon chien a été volé car c'est un chien de race, assure Gisèle. Il avait été repéré et a été volé sur commande. Ils agissent de la même façon partout. C'est un réseau bien organisé qui sévit à Toulouse, Bordeaux… Mon chien a dû être envoyé dans un de leur site de reproduction. »

    Après le procureur de la République de Rodez, Gisèle vient d'enregistrer une plainte auprès de la gendarmerie. « Il ne faut pas hésiter à porter plainte, dit-elle. Mais tant qu'il n'y aura pas de cellule nationale contre ces vols, ils continueront. »

    Les personnes dans la même situation peuvent contacter Gisèle au 0 666 016 521.

     
    http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/13/887956-Rodez-Disparitions-suspectes-de-chiens.html#xtor=EPR-1

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  • La grande fête de l'astronomie

     

     

    Les 6, 7 et 8 août 2010,

    les sites Nuits des étoiles vous accueillent partout en France et dans plusieurs pays d’Europe et d'Afrique.

     

    Des centaines d'animateurs bénévoles, d'astronomes amateurs vous attendent pour vous conter le ciel et vous faire plonger dans la Voie Lactée.

    Chacune des quelques 400 manifestations compose son propre programme d’animation.

    Les organisateurs s’attachent à renouveler chaque année une manifestation gratuite, ouverte à tous, dans l’esprit d’un partage des connaissances et d’une découverte du ciel. Une centaines de sites "Juniors" seront animés par des enfants ou des jeunes encadrés par les équipes pédagogiques de leur séjour ou centre de vacances.

    Rendez-vous dès le 6 août sur le site d’observation le plus proche de chez vous.

     

    Voici le lien qui vous permettra de connaitre les sites d'animation les plus près de chez vous.

    http://www.afanet.fr/Nuits/Sites/Carte.aspx

    et pour ceux qui aiment, voici le lien du dossier de presse de cette 20ème édition de "Les nuits des étoiles"

    pas moins de 20 pages sur cette animation

    http://www.afanet.fr/Nuits/pdf/NDE_2010_DP.pdf


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